C’est le moment de faire valoir tes qualités d’interprète devant ton public.
Attention : Après quelques verres la notion de « qualité »
peut évoluer, pour ceux qui écoutent comme pour ceux qui chantent.
Merci de votre indulgence et buvez quelques verres pour (mieux) apprécier ce moment.
– la direction
J´ai compris tous les mots, j´ai bien compris, merci
Raisonnable et nouveau, c´est ainsi par ici
Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané
Que le temps d´avant, c´était le temps d´avant
Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent
Il faut que tu saches
J´irai chercher ton cœur si tu l´emportes ailleurs
Même si dans tes danses d´autres dansent tes heures
J´irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m´aimes encore
Pour que tu m’aimes encore
Fallait pas commencer
M´attirer me toucher
Fallait pas tant donner
Moi je sais pas jouer
On me dit qu´aujourd´hui
On me dit que les autres font ainsi
Je ne suis pas les autres
Avant que l´on s´attache
Avant que l´on se gâche
Je veux que tu saches
J´irai chercher ton cœur si tu l´emportes ailleurs
Même si dans tes danses d´autres dansent tes heures
J´irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes
Je te jetterai des sorts pour que tu m´aimes encore
Je trouverai des langages pour chanter tes louanges
Je ferai nos bagages pour d´infinies vendanges
Les formules magiques des marabouts d´Afrique
J´les dirai sans remords pour que tu m´aimes encore
Je m´inventerai reine pour que tu me retiennes
Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne
Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir
Vos jeux seront les nôtres, si tel est ton désir
Plus brillante plus belle pour une autre étincelle
Je me changerai en or pour que tu m´aimes encore.
Pour que tu m’aimes encore
Pour que tu m’aimes encore
Pour que tu m’aimes encore
Pour que tu m’aimes encore
Cette année-là
Je chantais pour la premiere fois
Le public ne me connaissait pas
Quelle année cette annee-là
Cette année-là
Le rock’n’roll venait d’ouvrir ses ailes
Et dans mon coin je chantais belle, belle, belle
Et le public aimait ça
Déjà les Beatles étaient quatre garçons dans le vent
Et moi ma chanson disait marche tout droit
Cette année-là
Quelle joie d’être l’idole des jeunes
Pour des fans qui cassaient les fauteuils
Plus j’y pense et moins j’oublie
J’ai découvert mon premier mon dernier amour
Le seul le grand l’unique et pour toujours le public
Cette année-là
Dans le ciel passait une musique
Un oiseau qu’on appelait Spoutnik
Quelle année cette année-là
C’est là qu’on a dit adieu à Marilyn au cœur d’or
Tandis que West Side battait tous les records
Cette année-là
Les guitares tiraient sur les violons
On croyait qu’une révolution arrivait
Cette année-là
C’était hier, mais aujourd’hui rien n’a changé
C’est le même métier qui ce soir recommence encore
C’était l’année soixante deux
C’était l’année soixante deux
C’était l’année soixante deux
C’était l’année soixante deux
Dans une taverne du vieux Londres
Où se retrouvaient des étrangers
Nos voix criblées de joie montaient de l’ombre
Et nous écoutions nos cœurs chanter
C’était le temps des fleurs
On ignorait la peur
Les lendemains avaient un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeunes et l’on croyait au ciel
La, la, la…
On était jeunes et l’on croyait au ciel
Et puis sont venus les jours de brume
Avec des bruits étranges et des pleurs
Combien j’ai passé de nuits sans lune
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A chercher la taverne dans mon cœur
Tout comme au temps des fleurs
Où l’on vivait sans peur
Où chaque jour avait un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeunes et l’on croyait au ciel
La, la, la ……
On était jeunes et l’on croyait au ciel
Je m’imaginais chassant la brume
Je croyais pouvoir remonter le temps
Et je m’inventais des clairs de lune
Où tous deux nous chantions comme avant
C’était le temps des fleurs
On ignorait la peur
Les lendemains avaient un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
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Ta voix suivait ma voix
On était jeunes et l’on croyait au ciel
La, la, la ……
On était jeunes et l’on croyait au ciel
Et ce soir je suis devant la porte
De la taverne où tu ne viendras plus
Et la chanson que la nuit m’apporte
Mon cœur déjà ne la connaît plus
C’était le temps des fleurs
On ignorait la peur
Les lendemains avait un goût de miel
Ton bras prenait mon bras
Ta voix suivait ma voix
On était jeunes et l’on croyait au ciel
La la la…
On était jeunes et l’on croyait au ciel
Depuis le temps que je patiente
Dans cette chambre noire
J’entends qu’on s’amuse et qu’on chante
Au bout du couloir ;
Quelqu’un a touché le verrou
Et j’ai plongé vers le grand jour
J’ai vu les fanfares, les barrières
Et les gens autour
Dans les premiers moments j’ai cru
Qu’il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue
Je commence à comprendre
Ils ont refermé derrière moi
Ils ont eu peur que je recule
Je vais bien finir par l’avoir
Cette danseuse ridicule…
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Andalousie je me souviens
Les prairies bordées de cactus
Je ne vais pas trembler devant
Ce pantin, ce minus !
Je vais l’attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil
Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
J’en ai poursuivi des fantômes
Presque touché leurs ballerines
Ils ont frappé fort dans mon cou
Pour que je m’incline
Ils sortent d’où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier ?
J’ai jamais appris à me battre
Contre des poupées
Sentir le sable sous ma tête
C’est fou comme ça peut faire du bien
J’ai prié pour que tout s’arrête
Andalousie je me souviens
Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu’on puisse autant
S’amuser autour d’une tombe
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Si, si hombre, hombre
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Baila, baila
Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar…
Y mataremos otros